L'Hypnose


L'hypnose Ericksonienne ?

L’hypnose Ericksonienne est l’une des branches les plus influentes et répandues de l’hypnose thérapeutique. L'hypnose Ericksonienne par opposition à l’hypnose classique ou de spectacle est une discipline qui permet d’accéder au réservoir de ressources et de potentialités inconscientes de chaque individu. L’intentionnalité étant d’accompagner le patient dans un processus de changement et de développement personnel en fonction uniquement de ses propres objectifs. 

L’hypnose Ericksonienne est particulièrement douce et respectueuse de l’écologie de la personne. L’hypnose Ericksonienne « est une technique de développement dite brève » et s’appuie sur des métaphores, des anecdotes et des suggestions indirectes (…) afin de faire lever les résistances au changement et laisser le patient accéder à ses propres ressources pour implémenter les changements et les améliorations souhaités par ce dernier.

 


Comment se déroule une séance d'hypnose ?

Une session dure environ 1h à 1h30. C’est en discutant d’abord avec le praticien que la personne décide de l’objectif de sa session. Celle-ci démarre généralement par une phase de relaxation, appelée “induction”, qui mène vers un état d’hyperconcentration, appelé « état modifié de conscience ». Il est important de noter qu’Il ne s’agit en aucun cas de sommeil ou de perte de conscience. Bien au contraire, la personne entend, dans un état d’hyperconscience, comme absorbée par un film ou un livre ou bien encore le sentiment « d’être dans la lune ». Le praticien utilise des suggestions d’images et d’histoires afin de guider l’individu vers son objectif. Durant la session, la personne sous hypnose entend tout ce que lui dit le praticien et peut même interagir avec lui. Le temps pour résoudre une problématique dépend de chaque personne, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à discuter avec son praticien afin de déterminer le nombre de séances nécessaires à l’atteinte de l’objectif fixé. Cette approche s'adresse à tous types de sujets, excepté ceux qui souffrent d'une psychose.


Indications et bienfaits

Les champs d’application de l’hypnose Ericksonienne sont très vastes et souvent surprenants.et ont des effets à trois niveaux :

  • Au niveau physique :
    • sur les manifestations psychosomatiques, la gestion de la douleur, etc.
  • ·Au niveau du comportement :
    • compulsions et/ou addictions (tabac, alcool…), gestion de l’excès et de la perte de poids, préparation et amélioration de la qualité du sommeil, timidité, phobies, etc.
  • Au niveau du développement personnel et émotionnel :
    • blocage émotionnel, lâcher-prise, conflit, deuil, pardon, difficultés relationnelles et affectives, dysfonctions sexuelles, préparation aux concours, examens, entretien d’embauche, accompagnement lors d’un changement de carrière, confiance en soi et estime de soi, développement de la créativité, réorientation de vie...

L’hypnose Ericksonienne permet au patient de se connecter à ses ressources naturelles et d’améliorer ses propres capacités de rétablissement. Elle ne se substitue pas à un suivi médical adapté.


 

En aucun cas l'accompagnement personnel, la sophrologie, l'hypnose et/ou la physio-phytonutrition ne se substituent aux traitements médicaux, quels qu'ils soient.

 



Histoire de l'hypnose Ericksonienne

Le Docteur Milton Erickson (1901-1980) est considéré comme le père de l’hypnothérapie moderne et joua un rôle prépondérant dans le monde de l’hypnose ; de nos jours encore la grande majorité des praticiens en hypnose et autres techniques d’accompagnement et de développement personnel utilisent sous une forme ou une autre l'approche Ericksonienne.

Milton Erickson était un enfant atteint de différents dysfonctionnements tels que le daltonisme, la dyslexie et l’absence de perception des rythmes et des sons. Il contracta une poliomyélite à 17 ans qui le plongea dans un coma et une paralysie. En fauteuil roulant et persuadé qu’il pouvait surmonter sa paralysie, il occupa tout son temps durant des mois à stimuler mentalement ses membres (en faisant de l’autohypnose) et s'entraînait à retrouver sa motricité, avec succès, en commençant à marcher avec des béquilles.

Il devint psychiatre et joua un rôle prépondérant dans la pratique de la psychothérapie qu’il fit évoluer grâce à son approche qu’il avait en premier lieu testé sur lui-même, notamment au niveau de la gestion de la douleur.