Le stress est un concept fourre-tout désignant un vague sentiment de "Mal-être". Et pourtant il est une réaction biologique bien réelle à une stimulation extérieure physique, psychique ou sensorielle. Plus précisément, c’est un quasi-réflexe qui se décompose en trois phases successives, à savoir : alarme, résistance, épuisement.
Le stress est un phénomène qui peut avoir des conséquences trés graves pour la santé : des stress trop souvent répétés ou à haute dose provoquent énervement, irritation et, surtout, génèrent nombre de maladies psychosomatiques. Il semble parfois difficile de trouver un bon équilibre entre activité et repos car les limites limites biologiques et mentales varient d'une personne à une autre.
Certains peuvent être confrontés à des états de stress très élevés sans en être particulièrement affectés, alors que d'autres tombent malades avec peu de stress. Le stress est une réaction nerveuse naturelle. Soumis à une agression extérieure, notre organisme se protège.
Le système nerveux, conditionné par des réflexes hérités du règne animal, déclenche l'afflux d'adrénaline et de sucres rapides afin d'augmenter notre rythme cardiaque et ainsi d'alimenter plus vite nos muscles en sang, à l'origine, pour courir vite ou se battre.
Lorsque que cette situation de stress est terminée la tension retombe et laisse place à l'hypoglycémie qui entraînant la chute des anti-corps et des globules blancs.
Dans notre mode de vie actuel les situations de " combattre ou fuir" sont beaucoup plus rares, physiquement du moins, et de fait le corps emmagasine ces "trop-pleins d'énergie". Il se fatigue plus facilement, et le résultat en est qu'il ne parvient plus à répondre aux attaques.
Une échelle de situations stressantes, établie en 1967 par le Docteur Holmes, répertorie les facteurs de stress : bruits, pollution, dispute, perte d'un emploi, accidents, maladies, perte d'un proche, mariage, accouchement, etc.
Selon une étude menée par l'INRS, le coût social du stress au travail en France est estimé entre 2 et 3 milliards d'euros par an. Il s'agit d'une évaluation a minima., hypertension,
dépression… Quelques conséquences physiques et mentales du stress au travail. Une équipe de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), en collaboration avec Arts et Métiers
ParisTech, ont mesuré le coût social de ces pathologies. Ils estiment qu’en 2007 les dépenses de soins, celles liées à l’absentéisme, aux cessations d’activité et aux décès prématurés ont
représenté entre 2 et 3 milliards d’euros. « Une évaluation a minima », précise l’INRS, l'étude n'ayant pris en compte qu'un seul facteur de stress, à savoir "la combinaison d'une forte pression
subie (tâches effectuées à cadences rapides et soumises à des échéances serrées) et d'une absence d'autonomie dans la réalisation du travail". Cela ne représenterait qu'un tiers des cas de
stress, excluant par exemple le manque de soutien ou de reconnaissance.
Par Céline Tridon, 08/01/2010
Comprendre et évaluer son stress en quelques minutes...
Que le danger soit réel ou imaginaire, l'organisme présente les mêmes réactions ! Nous subissons donc, dans un cas comme dans l'autre, que le danger soit réel ou irréel, les effets du stress...
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Physiologiques ou psychiques, les conséquences d'un stress doivent être prises très au sérieux, en effet dans les cas extrêmes elles peuvent mener au décès.
Les conséquences physiologiques du stress :
Les conséquences psychiques du stress :